La polyarthrite rhumatoïde est une synovite inflammatoire des articulations périphériques évoluant par crise.
C’est une pathologie auto-immune liée à la présence d’une immunoglobuline nommée facteur rhumatoïde.
Elle très fortement prédominante chez les femmes, bilatérale sur les membres supérieurs et touche particulièrement les doigts et les poignets.
Les douleurs de la PR ont des caractéristiques inflammatoires avec réveils nocturnes et déverrouillage matinal long.
Le signe clinique évocateur de la polyarthrite rhumatoïde est le gonflement des doigts au niveau des articulations métatarsophalangiennes avec une douleur à la palpation.
Pour atténuer les douleurs de la polyarthrite rhumatoïde le traitement est d’abord basé sur le repos et les anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Le traitement par corticothérapie est utilisé en cas de de polyarthrite invalidante et active.
L’ostéopathie n’est pas indiquée, en revanche la kinésithérapie peut l’être pour le drainage inflammatoire.
Symptôme polyarthrite rhumatoïde
Les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde sont à caractères inflammatoires évoluant par crises et entrecoupés de phase de latence :
- Douleur aux doigts
- Gonflement des doigts
- Douleur au poignet
- Raideur matinale
- Douleur réveillant la nuit
- Bilatérale
- Douleur à la palpation des doigts
- Augmentation des facteurs inflammatoires sur prise de sang
Nous évoquons ici une polyarthrite rhumatoïde isolée en phase débutante.
En phase d’évolution elle peut être source de douleur au pied dans 90% des cas, de cervicalgies ou encore se développer en douleur d’épaule.
La PR peut être associée à d’autre pathologie telles qu’une infection, une pathologie digestive, cardiaque, ophtalmologique, ORL, neurologique, rénal ou encore une affection cutanée.
Il faut donc toujours vérifier les facteurs radiologiques, biologiques et étudier la synovie pour être sûr du diagnostic.
Causes polyarthrite rhumatoïde
La cause principale de la polyarthrite rhumatoïde est la présence d’une immunoglobuline nommée facteur rhumatoïde.
C’est une IgM dirigée contre les immunoglobulines G du corps, c’est donc une pathologie auto-immune.
Le facteur rhumatoïde n’est pas toujours retrouvé dans toutes les polyarthrites car certains patients ont une synovite importante sans la présence de ce facteur.
Mais il est présent dans 70% des cas.
Les recherches récentes ont, quant à elles, mise en évidence la présence d’anticorps anti-peptides citrullinés dans la PR.
Ce sont des IgG dirigées contre la filagrine qui serait à l’origine de la synovite inflammatoire dans 90% des cas de PR.
Traitement
Le traitement de la polyarthrite rhumatoïde est basé sur le repos, la prise d’antalgique et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens au début.
En cas d’évolution de la maladie la corticothérapie ou les anti-inflammatoires stéroïdiens sont à envisager.
Les orthèses et la kinésithérapie peuvent être prescrites en confort pour le patient.
La chirurgie est exceptionnelle dans le cas de la PR.
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