L’apparition de douleur à la course à pied est très fréquente, notamment en phase de reprise ou d’augmentation de la charge d’entrainement.
En effet, par ses contraintes au sol, la course induit facilement l’apparition de douleur musculaire à type d’élongation ou de déchirure musculaire pour les ischio-jambiers, les quadriceps ou le psoas.
Elle induit également des inflammations tendineuses telles que :
- Le syndrome de l’essuie glace en cas douleur face externe du genou à la course
- Tendinite de la patte d’oie pour des douleurs internes du genou en course
- Tendinite du tendon d’Achille en cas d’apparition de douleur à l’arrière de la cheville au sport
- Aponévrosite plantaire induisant des douleurs sous le pied à la course
- Névrome de Morton par compression nerveuse au niveau des orteils
Le running est aussi source de douleurs articulaires telles que les périostites, l’arthrose, l’ostéochondrite, ou encore les blocages de la cheville.
Pour ce faire notre ostéopathe du sport à Paris, en collaboration avec certains auteurs et « runneurs aguerris » vous donnent toutes leurs astuces pour éviter les douleurs liées à la course à pied.
Vous pouvez prendre rendez-vous en ligne sur notre site ou joindre un ostéopathe spécialiste de la course 7J/7 au 01.88.32.06.75.
Pour éviter les blessures à la course à pied, certains points sont fondamentaux tels que la préparation, les étirements, l’hydratation et l’échauffement.
Les 5 causes de douleur à la course à pied
Négliger l’échauffement et la récupération
Chaque entrainement devrait être précédé d’au moins 15 min de footing léger, en dessous de votre allure respective, afin que votre corps soit prêt à fonctionner à plein régime lors de l’entrainement.
Et cela, plus particulièrement pour les séances intenses pour lesquelles un échauffement complet est nécessaire.
Le même principe se présente pour la phase de récupération, après un effort intense.
Réduire son allure par un footing léger permet au corps de se mettre progressivement en récupération tout en continuant de faire circuler le sang.
Il est important de courir lentement après un effort intense pour éviter l’apparition de douleur à la course à pied.
Ceci permet de mieux recycler les déchets produits par le corps lors de l’effort et donc de mieux récupérer.
Entrainement de trop haute intensité
Sur les « courses longues » distances (à partir de 10 km), le coureur doit éviter l’utilisation de la filière anaérobie génératrice de fatigabilité musculaire.
Lors de la course à pied longue, c’est donc bien le système aérobie que le coureur cherche à faire progresser.
Pour l’utilisation efficiente de ce système, il est nécessaire de travailler sur des sessions longues d’intensité modérées.
Plus l’intensité est importante, moins votre “système aérobie” suffit pour répondre à l’effort demandé et plus vous ferez travailler votre “système anaérobie”.
Si vous préparez une épreuve de 800 ou 1500 m il est donc utile de faire des séances à haute intensité.
En revanche, il est conseillé de limiter l’intensité pour les épreuves de 10 km et plus.
En ce sens nous vous conseillons de toujours faire attention à vos besoins d’oxygène durant l’effort sans pour autant avoir la sensation de forcer et d’être essoufflé.
Augmentation brutale du volume d’entrainement
Le principe de base à connaitre est que le corps a un temps d’adaptation à tout changement !
Cela signifie que, pour progresser, il faut augmenter son volume d’entrainement progressivement.
Plus on en fait, plus le corps va s’habituer et plus on va progresser.
Augmenter rapidement son volume d’entrainement brutalisera votre corps.
C’est un stress qui sera sûrement néfaste à un moment ou à un autre ! Baisse de performance par surentraînement, blessures, etc.
Votre volume d’entrainement ne doit pas dépasser plus d’une séance par semaine par saison.
Tout en augmentant le volume, vous ne devez pas augmenter l’intensité dans le même temps sinon votre corps peut également vous le faire ressentir et vous risquez la blessure.
Tout est affaire de dosage et de ressenti.
Manque de récupération
La récupération est un point clé pour qui veut progresser en course à pied.
Vous ne pouvez pas l’oublier ou bien l’associer à une phase d’entrainement.
La phase de récupération active est volontairement courte et à un rythme lent, c’est un footing.
Le but est juste d’oxygéner les muscles pour récupérer, pas d’engendrer une fatigue supplémentaire (même minime) qui sera dommageable pour les prochains entrainements.
Blessure liée au manque de variabilité des séances de course
C’est une erreur fréquente du coureur, mais s’entrainer toujours sur les mêmes types de séance est beaucoup moins efficace que si on ajoute de la variété.
Votre progression sera moindre car votre corps va s’habituer au type de séances proposées et coté plaisir, refaire quotidiennement les mêmes séances est le meilleur moyen pour s’ennuyer et abandonner.
Faites-vous plaisir, il existe de multiples façons de s’entrainer en course à pied : entrainement en côtes, en fractionné progressif ou dégressif… Varier pour progresser !
Vous retrouverez également de nombreux articles sur notre site bien faire les étirements, les astuces pour bien récupérer après le sport ou encore les éléments clefs de la performance sportive.
Vous pouvez prendre rendez-vous 7j/7 directement avec Mathieu Lafontaine ostéopathe spécialiste de la course à pied au : 06.50.52.22.68.
Si vous souhaitez des conseils sur les douleurs de cheville, douleurs de genou ou sur la meilleure façon de faire du du sport nous avons de nombreux articles sur le sujet également.
Vous pouvez également retrouver des informations sur le site ciné sport du 10 septembre 2023 : https://www.kinesport.fr/blog/cadence-running-blessure-perfo ou encore https://www.kinesport.fr/blog/biomecanique-course-a-pied