Une douleur à la jambe gauche est souvent d’origine musculaire ou nerveuse mais peut aussi être vasculaire, osseuse ou ligamentaire.
Les articulations pouvant être touchées sont la hanche, le genou, le pied ou la cheville.
Une douleur de la jambe gauche au repos peut être induite par un trouble vasculaire, nerveux, osseux ou musculaire.
En revanche la persistance de symptômes la nuit oriente plus vers les tissus osseux, nerveux ou osseux.
L’apparition de douleur à la jambe gauche au sport sont le plus souvent musculaires mais peuvent aussi être ligamentaires ou osseuses dans un contexte traumatique.
Enfin si vous avez mal à la jambe pendant la grossesse la douleur est soit nerveuse soit musculaire.
Pour soulager une douleur à la jambe gauche une prise en charge en première intention chez l’ostéopathe est possible.
D’autant plus que grâce à notre réseau vous pouvez trouver 7 jours sur 7 un ostéopathe spécialisé dans les douleurs du membre inférieur :
Douleur jambe gauche au repos
Une douleur dans la jambe gauche au repos est de cause nerveuse, vasculaire, osseuse ou musculaire.
Nerveux
Les deux grandes pathologies pouvant affecter la jambe sur le plan nerveux sont la sciatique et la cruralgie.
- Cruralgie L1-L2, L2-L3 ou L3-L4 est source de paresthésies et symptômes sur l’avant et la face interne de la jambe gauche au repos.
- Sciatique L5-S1 est source de fourmillements ou de crampes à l’arrière de la jambe apparaissant au repos.
- Sciatique L4-L5 est source de douleur sur le côté de la jambe apparaissant au repos.
Pour en savoir plus sur la sciatique et ses causes rendez-vous sur notre article dédié :
Vasculaire
Le pathologies vasculaires affectant les jambes au repos sont :
- Syndrome des jambes sans repos qui provoque un besoin impérieux de bouger les jambes.
- Insuffisance cardiaque source d’œdème dans les deux jambes
- Insuffisance veineuse source de lourdeur dans les jambes
- La phlébite source de douleur très intense et compressive du mollet
Osseuse
Les douleurs osseuses à la jambe gauche peuvent être arthritiques, arthrosiques ou liées à une fracture.
Une fracture, sauf en cas de fracture de fatigue, est toujours d’origine traumatique.
L’arthrite évolue par crises entrecoupées de rémissions comme pour la polyarthrite rhumatoïde.
L’arthrose est source de douleur majorée après une activité, par l’immobilité et par le temps humide.
Quoi qu’il advienne, une douleur au repos au niveau articulaire ou osseuse nécessite une radiographie pour affiner le diagnostic.
Musculaire
Les douleurs musculaires au repos sont souvent les courbatures après une activité sportive.
Les crampes sont, quant à elles, plutôt nocturnes.
Douleur jambe gauche la nuit
La présence de douleur à la jambe gauche la nuit est soit d’origine inflammatoire soit d’origine veineuse.
Insuffisance de retour veineux
Un trouble du retour veineux induit une perception de chaleur et de lourdeur au niveau des jambes.
Ces sensations sont augmentées par le chaud, la position allongée et l’inactivité.
Inflammatoire
Les pathologies inflammatoires touchant les membres inférieurs peuvent être articulaires, nerveuses, infectieuses ou tumorales.
La présence de douleur permanente à la jambe, majorée la nuit et empêchant de dormir sans qu’aucun facteur déclenchant n’est été retrouvé est caractéristique d’une douleur infectieuse ou tumorale.
Généralement elle peut être associée à la présence d’un ou plusieurs ganglions au niveau de l’aine, d’une fatigue générale et d’une fièvre.
Dans ce cas des examens complémentaires sont à effectuer avec votre médecin.
Les pathologies articulaires source de douleurs à la jambe gauche la nuit sont l’arthrite, l’arthrose réactionnelle mais aussi les tendinites et les bursites.
Les douleurs nocturnes à la jambe gauche d’origine nerveuse sont les sciatiques et les cruralgies en phase inflammatoire.
Douleur jambe gauche au sport
Une douleur à la jambe gauche apparaissant au sport est le plus majoritairement musculaire sauf en cas de traumatisme direct (dans ce cas plutôt osseux ou ligamentaire).
Les douleurs musculaires varient selon la zone atteinte :
- Tendinite du moyen fessier pour les douleurs dans la fesse gauche
- Les pubalgies pour les douleurs de la partie haute des adducteurs.
- Syndrome de l’essuie glace pour les douleurs de la partie externe de la jambe gauche apparaissant notamment à la course
- Tendinite de la patte d’oie pour les douleurs internes du genou augmentées à la marche et en fléchissant la jambe
- Tendinite tendon d’Achille pour les souffrances de l’insertion du muscle du triceps sural
- Aponévrosite plantaire pour les douleurs apparaissant à l’appui au niveau du talon
Les lésions ligamentaires sont uniquement d’origine traumatique :
- Déchirure du ligament croisé
- Entorse ou déchirure des ligaments latéraux du genou (interne ou externe)
- Les traumatisme de la cheville à type d’entorse
Les atteintes osseuses dans le sport sont soit les fractures de fatigue liées au surentraînement soit les fractures par traumatisme direct.
Douleur pendant la grossesse
Une douleur à la jambe gauche pendant la grossesse peut avoir 4 causes :
- Sciatique si la douleur est derrière ou sur le côté de la jambe
- Cruralgie si la douleur est sur la partie antérieure et interne de la jambe gauche
- Psoas dans le cas de douleur au niveau de l’aine
- Syndrome du piriforme dans le cas de douleur de la fesse gauche pendant la grossesse.
Traitement
Pour soulager une douleur à la jambe gauche vous pouvez consulter en première intention un ostéopathe.
L’ostéopathie a pour but de corriger les mécanismes lésionnels source de la douleur.
Les corrections sont manuelles, non invasives et adaptées à tous !
Retrouvez grâce à notre réseau un ostéopathe spécialisé des membres inférieurs à Paris 7 jours sur 7 :
La kinésithérapie permet, quant à elle, la rééducation suite à une opération ou suite à une immobilisation forcée. Elle est aussi préconisée pour la réadaptation gestuelle suite à une tendinite.
L’infiltration est envisagée en cas de tendinopathie chronique ou de pathologie articulaire inflammatoire.
La chirurgie est indiquée dans le cas de douleur osseuse ou en cas d’échec des thérapies sus-évoqués.
